Sur une échelle de 1 à 10, plus de 300 enquêtés évaluent à plus de 8 l’importance qu’ils donnent à la nature dans leur vie de tous les jours. Ce constat est très probablement dû à la proximité de cette dernière dans les milieux ruraux.
Notre environnement extérieur est d’ailleurs un lieu de choix pour 98 % des sondés qui y pratiquent des activités, comme la randonnée, la promenade et le vélo qui représentent à elles seules 69 % des types d’activités pratiquées.
Le fait que d’autres activités de pleine nature ne soient pas aussi souvent mentionnées vient peut-être d’un manque d’offre, et/ou du panel des répondants. En tout cas, d’après ces derniers, il existe un manque d’infrastructures pour pratiquer certaines activités, tels des chemins balisés, des pistes pour le vélo ou des lieux pour l’escalade, entre autres.
95 % des participants sont inquiets de l’avenir de la nature.
Beaucoup de personnes observent d’ores et déjà des changements dans le monde qui les entoure : des sécheresses plus récurrentes, la disparition d’oiseaux et d’insectes, une météo de plus en plus incertaine, des haies et arbres coupés sans raison apparente…
Cela est principalement dû, pour les sondés, au changement climatique qui lui-même peut s’expliquer par des pratiques et activités humaines génératrices de pollutions et déchets.
Témoignages :
“La nature souffre des sécheresses à répétitions et a de plus en plus de mal à se développer.”
“Le climat n’est plus le même que dans les années 90. Il y a moins d’insectes. L’eau des rivières est plus boueuse après de fortes pluies que dans le passé. Les prairies ont été transformées en champs cultivés.”
“Exploitation forcenée de la nature par les entreprises de la filière bois.”
“Moins d’oiseaux et moins d’insectes. Prolifération des sangliers. Beaucoup d’arbres (chênes, noisetiers) meurent. Les haies ratiboisées à l’épareuse sont en mauvaise santé et s’appauvrissent, le bocage ne joue plus son rôle protecteur.”
“Politique forestière : le Morvan depuis longtemps est comme un pays du tiers-monde. Exportation des matières premières, peu de transformation et de valorisation sur place.”