Enquête citoyenne avallonnais

J – Santé

Sans surprise au vu des résultats obtenus aux questions qui portaient sur l’appréciation globale du territoire, la santé est un sujet majeur d’insatisfaction avec une note de 3,8 sur 10.

Près de 80% des personnes ayant répondu à l’enquête déclarent avoir récemment eu besoin d’un service de santé et avoir été confrontées à un manque d’offre locale .

Il est important de rappeler ici que les personnes ayant répondu à l’enquête sont en moyenne plus jeunes que la population générale locale.  

 

La principale critique porte sur la diversité de l’offre (manque de spécialistes) mais l’accessibilité et les délais de prise en charge sont également des motifs d’insatisfaction.

Le manque de spécialistes est criant avec une priorité pour les dentistes, ophtalmologues… et gynécologues ! 

Beaucoup de gens doivent se déplacer à Dijon, voire à Paris pour prendre soin de leur santé, ce qui explique probablement pour partie la critique des transports collectifs.

Enfin, nous pouvons noter que 60% des personnes ayant répondu recourent souvent ou occasionnellement à des médecines alternatives. 

Témoignages :

“Trop peu de praticiens sur le territoire, d’où un délai d’attente qui devient impensable ; ou obligation, s’il y a, de se “retourner” vers un praticien de mauvaise réputation mais dont le délai d’attente est correct.”

 

“Réouvrir les maternités de proximité et favoriser la création de pôles de sages-femmes mobiles qui se déplacent à domicile avant et après la naissance des enfants.”

 

“Dégradation progressive du service de santé sur l’Avallonnais. Les praticiens partent et ne sont pas remplacés.”

 

“Il est vrai que l’on se pose la question de savoir si vieillir à Avallon est la solution ou plutôt s’orienter vers des régions plus attractives en matière d’offres de santé donc déménager.”

 

“Il vaut mieux être en bonne santé. Je vieillis et ça ne va pas être drôle…”

 

“Maternité absente  donc direction Auxerre ou Semur.”

 

“Heureusement, il y a encore un service des urgences à l’Hôpital d’Avallon.”