Enquête citoyenne avallonnais

D – Courses et alimentation

Le moyen de transport le plus utilisé pour faire ses courses est la voiture, suivi faiblement par la marche à pied. 

Cela paraît cohérent avec le fait que les lieux d’approvisionnement sont en majorité éloignés des lieux de vie en milieu rural. Cependant, les personnes habitant les centres-villes peuvent plus facilement faire leurs courses sans utiliser leur véhicule, au marché ou dans les épiceries par exemple.

Quasiment la moitié des sondés ne font leurs courses qu’une seule fois par semaine; cela peut s’expliquer par la distance à parcourir pour s’approvisionner. La centralisation récurrente des points de vente alimentaire dans les villes conforte cette idée.

Pour faire leurs courses, les gens utilisent différents lieux d’approvisionnement, notamment et en majorité, les supermarchés, les marchés, et les magasins bios. Le choix de ces lieux résulte probablement d’une multiplicité de facteurs (distance, diversité des produits, fréquence etc).

 

Par ailleurs, 56 % des participants au sondage produisent ou cueillent une partie de leur nourriture. Le nuage de mots indique une forte utilisation des mots “potager, verger, cueillette et poulailler”. Cette situation résulte probablement de la combinaison d’une pratique traditionnelle en milieu rural et d’une tendance à la réappropriation de nos moyens de production.

L’analyse suivante est bien entendu à mettre en regard des changements de pratique concernant notre alimentation en cours depuis plusieurs années.

Témoignages :

“La seule grande surface où je vais est le LIDL”

 

“Carburant le plus cher de france”

 

“Il n’y a pas de drive, seulement du click and collect, un vrai drive serait mieux.”

 

“Il faut ouvrir un magasin de chaussures, un magasin pour loisirs créatifs […]. Quel centre ville allons nous retrouver après la Covid ?”

 

“On trouve facilement tout le nécessaire à la vie quotidienne à Avallon. Seuls les achats plus spécifiques nécessitent l’achat en ligne/à Dijon.”

 

“Il faudrait des jardins collectifs”